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ISBN 978-2-490956-07-4

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Hellfire Club : Arène Des Plaisirs

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Fessées


 

Les flammes des bougies se balançaient avec douceur. Des draps de satin noir, sur un lit blanc, froissés. Dans la demi-obscurité, deux corps enlacés se laissaient deviner par leurs courbes délicatement dessinées par les lueurs dansantes des bougeoirs. Assyana entortillait entre ses doigts les longs cheveux blonds de Rose allongée sur le ventre. La porte s’ouvrit sans bruit, Taylor entrait, nu. Dans l’entrebâillement de la porte, sa verge se dévoilait dans le contre-jour, pendant entre ses cuisses. La belle tigresse sursauta de le voir dévêtu, mais ne s’offusqua pas. Il s’approcha du lit et vint s’asseoir tout contre la demoiselle en posant une main fraîche sur son dos. Sa respiration se calmait à peine, et son épiderme était encore moite de la sulfureuse relation qui étreignait les deux jeunes femmes à quelque instant de là. Ses caresses délicates envahissaient le creux de ses reins juste au-dessus de la courbure de ses fesses. Rose s’endormait. Abberline, quelque peu frustré, se releva en s’exprimant en un souffle entre dépit et résignation. En silence, il se déplaça vers la porte, mais fut retenu par Assyana qui se dressait devant lui dans les ténèbres légères. Surpris, Taylor ne bougea plus, attendant que la belle exprime des mots par sa bouche. Il devinait à peine ses yeux, pourtant elle le fixait intensément. Une main se posa sur sa poitrine d’homme, comme pour le retenir. Reculant par la pression qu’elle exerçait sur son torse, ses mollets rencontraient bientôt le divan placé sous la fenêtre aux volets clos. Abberline ne put que poser son séant sur le tissu à motifs de fleur. Le corps de la tigresse, presque fantomatique, se laissait imaginer par ses hanches larges, sa taille fine, et ses seins en forme de pamplemousse. Assyana se baissa en avant pour l’embrasser et enrouler sa langue avec la sienne. Le baiser dura quelques longues minutes, et il ne pouvait retenir la fougue de son sexe qui s’exprimait déjà dans la dureté. La prenant par le bras, il l’attira à lui, mais elle se refusa, préférant s’allonger sur ses cuisses. Genoux pliés, ses pieds se croisaient telle une jeune fille s’étirant dans l’herbe. Taylor passa une main sur la cambrure de ses reins, en redescendant sur ses fesses rondes. Ses doigts se perdaient entre ses lèvres, s’introduisant en elle de temps en temps. Remontant par le sillon de son séant, elle sursauta tout en serrant son fessier à l’explorateur habile.

Abberline, la griffait délicatement de ses ongles en glissant à nouveau vers sa croupe, et d’un geste sec, lui mit une claque sur ses rondeurs généreuses. Le bruit fut celui d’un petit pétard de carnaval. Assyana tourna son regard vers lui presque en le suppliant, fermant les yeux, elle bascula la tête légèrement en arrière, la deuxième s’abattit sur sa peau de pêche, lui arrachant un petit sursaut, suivi d’un frisson qui lui remontait dans la nuque. Un sourire se dessinait sur son visage. Abberline se plia sur le côté. D’un doigt vigoureux il la pénétrait, et de l’autre main, il claquait ses fesses qui rebondissaient à chaque fois. Il sentait ses mamelons gonflés sur sa cuisse, et n’avait qu’une envie, les mordiller. Mais la tigresse se refusait à changer de position, préférant la fessée à toute forme de pénétration. Elle poussait de petits cris de jouissance sous l’assaut de son majeur dans son sexe. Elle se tordit. Une main douce se saisissait de la sienne pour la remonter vers son séant. Taylor ne se fit pas prier et s’occupait à présent de toute sa féminité. Assyana se forçait à écarter ses rondeurs pour lui offrir son anus pour quelques caresses orgiaques. Au bout de quelques minutes, la sentant proche de l’orgasme, il représenta son majeur et son index entre ses douces lèvres, la pénétration lui arracha un long soupir, rapidement suivi de vocalises érotiques aux mots crus.

Rose s’éveillait, elle resta à écouter sans bouger. L’excitation de la tigresse étreignait sa propre envie, et sans même réfléchir, sa main se glissait entre ses cuisses. L’humidité coulait entre sur ses doigts. Son majeur masturbait son clitoris énergiquement. Le corps de la demoiselle se courbait tant elle aimait à se pénétrer. Plus Assyana exprimait ses obscénités, plus rose sentait l’ardent désir de la prendre. Plus la tigresse exprimait sa jouissance, plus la sienne montait, son souffle s’accéléra, tous ses membres se crispèrent, et l’orgasme vint en elle en une décharge électrique.

La belle, quant à elle, ne parvenait pas à cet état d’extase suprême. Se relevant, Assyana posa ses fesses sur les cuisses de Taylor, et de sa main douce, laissa pénétrer sa verge entre ses lèvres. Elle sentait la douceur de son gland au fond elle, et plus elle montait et descendait sur son sexe, plus il grossissait en elle. Abberline regardait ses fesses rebondir contre son bas ventre, lui procurant une excitation plus forte, et l’humidité qui descendait le long de son phallus et qui coulait sur ses testicules le rendait fou de désir. La jouissance entraîna l’orgasme, Taylor sentit le vagin de la tigresse se resserrer contre sa verge, le pressant davantage, mais, la belle continuait à le stimuler dans un accouplement rageur. Elle l’empêcha de se retirer quand son sperme se présentait. Assyana sentait les nombreux jets chauds l’envahir, la semence de Taylor coulait de ses lèvres, et il en déversait toujours plus.

Dans le silence de la chambre revenu, Rose entendait leur coeur battre à l’unisson, leurs respirations haletantes. La tigresse se releva et passa une main entre ses cuisses. Le sperme se répandait toujours sur sa peau, elle disparut par la porte. La demoiselle se levait également. Taylor ne pouvait voir l’expression sur son visage. Quand sa voix creva la demi-obscurité.

— Elle est à présent une femme.

Taylor reprenait son souffle, en expirant longuement. La phrase le choquait.

— N’avait-elle jamais rencontré de mâle avant moi ?

— Tu es le premier. Cela ne te fait pas plaisir ?

— Je ne sais pas ! J’ose espérer que cette expérience ne la dégoûtera pas des hommes.

— Au vu de ce que j’ai entendu, je ne pense pas. Mais, tu es bon amant et Assyana vient de le découvrir. Nos clients n’ont pas tous ta délicatesse, j’espère qu’elle ne regrettera pas de rester parmi nous.

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Sauvagerie


 

Rose attendait, comme toutes les femmes, que Taylor affirme sa personnalité dominante, certes il était déjà un amant charismatique, fort, avec des pulsions sexuelles tendres comme celle d’un jeune homme inexpérimenté. Mais cela ne lui suffisait plus. La demoiselle avait en elle ce paradoxe de domination, ce manquement face aux bonnes mœurs, en totale contradiction avec les normes sociétales de l’époque victorienne.

 

Il se pencha sur elle, sa respiration restait calme dans le creux de son oreille. Son souffle sur sa nuque contracta ses seins en durcissant ses tétons. Rose attendait. Sans avertissement, Taylor glissa ses doigts entre ses fesses pour les écarter légèrement. Son toucher se propageait sur toute sa peau, puis déclencha un frisson entre ses cuisses. Ses lèvres se contractaient en devenant humides.

Son majeur trouvait son anus, Rose bascula la tête en arrière tout en s’abandonnant à lui. Ses dents trouvèrent son cou tendre et se plantèrent dans sa peau, la demoiselle se laissait envahir de frissonnement de l’excitation animal. Il la mordillait en lui laissant quelques traces bien visibles de morsures comme autant de preuves concrètes de l’intensité de ses désirs. La pression de ses doigts augmentait, sans ménagement, il écarta fermement son séant. Dans le feu de l’action, il n’éprouvait aucune réticence à laisser s’exprimer ses ardeurs et pénétra Rose avec la force brute du rut, lui arrachant un soupir, tout en lui infligeant à peine une douleur. Taylor l’agrippa par les hanches, en la pénétrant lentement. Elle l’aidait, en arrondissant sa croupe pour l’amener plus profondément.

Abberline, lentement, commençait à aller et venir. Une chaleur animale montait dans le corps de Rose, une onde qui se propageait dans son ventre dans ses seins entre ses lèvres. Elle glissa une main entre ses cuisses pour se masturber le clitoris. Prise par le jeu, elle amplifiait son mouvement pour prolonger la sensation, très vite son séant fut pris d’une ivresse palpitante, ses hanches gagnèrent en ondulation. Taylor restait silencieux. Ses doigts se promenaient maintenant sur ses fesses en la griffant, en la claquant fermement. La nature sexuelle primitive, jouissive, s’emparait d’eux dans un coït anal brutal et empreint d’une certaine forme de plaisir.

Et enfin, Rose découvrit la jouissance dans la sodomie, plus forte, plus longue. Enfouissant son visage dans l’oreiller, les pulsations de son orgasme s’emballaient, revenant, et revenant encore. Tout son corps en réclamait une nouvelle fois.

Taylor n’en avait pas fini. Voulant jouir à son tour dans une éjaculation puissante, il débuta un va-et-vient plus fort, la pénétrant toujours plus profondément dans sa croupe. Par des mouvements brefs et secs, sa verge entrait et sortait, se retirant à moitié avant de revenir à la charge. Rose sentait son gland écarter à nouveau son anus à chacune de ses pénétrations. Abberline accéléra ses coups de reins en sentant venir la délivrance, toujours soumis à la montée de ce plaisir animal. S’agrippant de plus en plus fort à ses hanches, ses doigts marquaient la peau de la demoiselle. La violence de son phallus lui arrachait des cris de jouissance, son souffle s’accélérait à nouveau et se transforma en plaintes. Puis Taylor s’immobilisa. Son sperme déferlait en elle, et inondait son séant sans retenue. Rose sentait les contractions de son sexe qui n’arrêtait plus de déverser un flot tiède. Dans un dernier effort, il lui mit une dernière claque sur les fesses, comme pour marquer la fin des hostilités.

Rose, essoufflée, tentait de reprendre ses esprits, allongés côte à côte, elle regardait son visage. Il avait les yeux fermés.

— Je ne m’attendais pas à tant de sauvagerie de ta part.

Taylor se tourna vers elle.

— Peut-être que le temps est venu que je m’affirme en une virilité propre à l’homme.

— Ou peut-être qu’Assyana a éveillé en toi ton instinct animal !

— Certes, elle est prête à attiser le feu qui sommeille en moi, mais je n’ai de plaisir qu’avec toi !

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